Foire aux questions (FAQ)
Aire protégée Rivières Noire et Coulonge

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1 - Quelle est la différence entre la mise en réserve d'un territoire visé pour une aire protégée et la création d'une aire protégée?

Réponse : La mise en réserve d'un territoire vise à protéger rapidement un secteur des grandes activités d'exploitation des ressources naturelles, et ce, en attendant de franchir l'ensemble des étapes menant à l'octroi d'un statut permanent de protection (dans le cas qui nous concerne, le statut de réserve de biodiversité). Cela-dit, dès la mise en réserve du territoire, celui-ci est inscrit au Registre des aires protégées et est donc reconnu officiellement à titre d'aire protégée.

2 - Est-ce que les limites du territoire de l'aire protégée sont finales au moment de l'annonce de sa mise en réserve?

Réponse : Non, les limites du territoire mis en réserve sont encore flexibles. Les travaux des ateliers préparatoires et de la table d'harmonisation vont pouvoir aider la SNAP-VO et le CREDDO à fournir au gouvernement du Québec des recommandations issues d'un consensus concernant la délimitation de l'aire protégée en mars 2024.

3 - Est-ce que les détenteurs de baux de villégiature dans le territoire visé par l'aire protégée conserveront leurs droits lors de la création définitive?

Réponse : Oui, les détenteurs de baux ont effectivement des droits acquis et pourront continuer de jouir de ces droits.

4 - Est-ce que les propriétaires de terrains en bordure des rivières Noire ou Coulonge risquent d'être expropriés lors de la création de l'aire protégée?

Réponse : Non, tout d'abord, l'annonce du gouvernement ne concerne que le territoire en terre publique et non les lots privés sur le chemin des rivières Noire et Coulonge et ils ne risquent donc aucune expropriation.

5 - Qui va assurer le respect de la règlementation pour cette future aire protégée?

Réponse : Plusieurs instances veillent au respect de la règlementation. Ainsi, les ministères doivent s'assurer de ne plus émettre de nouveaux droits qui contreviendraient aux interdictions en place (p/e de nouveaux titres miniers). Du côté du Ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), les équipes d'inspecteurs en région sont appelées à patrouiller périodiquement les territoires. Elles se déplacent également lorsqu'elles reçoivent une plainte.

6 - Est-ce que le mot protégé veut dire pas de motoneige, de bateau à moteur essence, de VTT, de pontons, de motomarines... ?

Réponse : Non, ces activités motorisées seront toujours autorisées. Le statut visé pour l’aire protégée en question est celui d'une "réserve de biodiversité”. Ce statut protège les milieux naturels par l’interdiction des activités pouvant avoir des impacts importants sur les écosystèmes et la biodiversité, particulièrement celles de nature industrielle. Il permet cependant la poursuite des activités de nature récréative, faunique ou éducative et le maintien des occupations existantes lorsque ces activités et occupations ne sont pas considérées comme une menace pour la biodiversité (voir Régime d’activités dans les réserves de biodiversité et les réserves aquatiques). Cliquez sur les visuels ci-dessous et consultez le document explicatif ici.

7 - Les véhicules motorisés (voitures, VUS, camions, etc) seront-ils autorisés à circuler dans l'aire protégée?

Réponse : Oui, tous les véhicules motorisés ont l'autorisation de circuler sur les voies de circulations existantes de l'aire protégée.

8 - Quelles sont les prochaines étapes pour faire entendre nos opinions ?

Réponse : Des ateliers seront organisés dans les mois qui arrivent. Lors de ces ateliers vous pourrez exprimer librement vos opinions de manière constructive afin qu'elles soient prises en considération lors des recommandations. Pour ne pas manquer l'annonce des dates de ces rencontres, abonnez-vous sur nos réseaux ou remplissez le formulaire ci-dessous.